• Chapitre 3

     

    Je fus réveillée par de petits coups de langues baveux. J'ouvris les yeux, Iris se tenait au dessus de moi. J'en fut si heureuse que je l'attrapa, la tira contre moi, et la serra contre ma poitrine. Le coeur léger, je me leva, la nuit était tombée. Ma mère était sur l'ordinateur. Elle ne leva même pas les yeux vers moi. Je me rendis à la cuisine, ouvris le placard et attrapa un paquet de gâteaux que je dévora. Je repartie ensuite dans ma chambre. Au moment où j'allais disparaître dans le couloir, ma mère m'appela. Je tourna la tête, prête à recevoir d'autres critiques, mais, ce fut encore pire.

    << Ambre, nous allons déménager. >> dit elle.

    Mon coeur rata un battement, je partis en courant me réfugier dans ma chambre. Comment était ce possible? Je ne pouvais pas quitter cet endroit, j'aimais trop la forêt! Sans elle, je savais que je ne pourrais pas écrire. Où retrouver ce calme qui était présent là bas? Où me réfugier pour échapper à tout ces malheurs et à cette solitude? Je m'allongea contre Iris, mes yeux se fermèrent, et à nouveau, je sombra dans le sommeil.

    Je fus réveillée le matin, par mon réveil. Je m'assis. Pourquoi avait il sonné? Puis, je me souviens qu'on était jeudi, il y avait cours! J'avais loupée la matinée de cours hier, j'avais donc complètement oubliée le collège. En vitesse, je m'habilla, mangea un morceau, embrassa Lavande et Iris, puis partie. Je marcha jusqu'à l'arrêt du bus, j'était toujours la première arrivée. Bientôt, d'autre arrivèrent, ils ne firent même pas attention à moi. Mais, cela ne me déplaisait pas, j'avais l'habitude. Une fois au collège, la routine. Toujours et encore des cours, plus barbants les uns que les autres. Puis, enfin, chant de la délivrance, la cloche. Comme toujours, je fila. Une fois chez moi, je voulus partir en forêt mais ma mère était partie. Elle me tuerais si j'y allais sans qu'il n'y ai personne à la maison. J'attendis donc, mangea chez moi, et écouta de la musique. Enfin, elle rentra. Je partie sans attendre, mais seule. Je préférais qu'Iris reste à la maison, aujourd'hui. Je m'aventura jusqu'à ce lieu que j'aimée tant, et m'assis. Je ne sais pas combien de temps je resta là, à contempler le fleuve. Un écureuil passa non loin de moi, puis monta agilement dans l'arbre le plus proche, un geai vient bientôt se poser sur une branche et entamer sa douce mélodie. C'était merveilleux.

     

    Avec regret, je regarda la forêt s'éloigner. Nous étions partis. J'était si peinée que des larmes montèrent dans mes yeux, et tombèrent en silence. Lavande était couchée sur moi, Iris à mes côtés. Je les observa longtemps. Puis je me dis que, j'avais emportée avec moi ce que j'avais de plus précieux, mes amies.