• Chapitre 2

     

      Tremblante, je sortie par la fenêtre. Tout le monde était couché, il était près de minuit. La pleine lune brillait dans un ciel étoilé, mais je ne mit attarda pas. Je ferma silencieusement les volets derrière moi. Je contourna la maison et sauta pars dessus le portail. Iris n'était pas rentrée. J'était sur qu'elle était blessée, ou même pire. J'avais peur, mas j'était déterminée, Iris était mon amie, hors de question que je l'abandonne! Je m'enfonça dans les bois nébuleux. C'était un autre monde. Une chouette passa au dessus de moi en poussant en cri strident. Je sursauta. J'atteins enfin l'endroit que j'aimait tant. Il était désert. Je pris un chemin à gauche. Tout en l'appelant tout bas, je chercha Iris. Je continua pendant longtemps à la chercher de ce côté-ci, sans m'éloigner du fleuve, c'était mon seul repère, le seul moyen de ne pas me perdre. J'arriva jusqu'à un chantier. Ils construisaient une voie ferré. Malgré le panneau "Interdiction d'Entrer" je m'y aventura. Tremblant, je chercha encore Iris. Je commençait à désespérer. Je rebroussa chemin et m'aventura de l'autre côté. Mais là aussi, mes recherches fut vaines. J'eut beau chercher encore et encore, je ne la trouvait pas. Je m'assis contre le tronc d'un cèdre, épuisée. J'était en train de m'assoupir quand je remarqua les rayures orangées qui zébraient le ciel. L'aube, déjà? J'allais être en retard! Affolée, toute envie de dormir envolée, je fila jusqu'à la maison. J'espérais que ma mère n'était pas réveillée.  Je remarqua les volets ouverts. Trop tard! Je me hissa par dessus le portail aussi discrètement que possible et fit le tour, le coeur battant. Mes volets étaient encore fermés! Avec espoir j'ouvris et j'entra dans la pièce. La porte était ouverte! Lavande, que j'avais laissée endormie sur mon oreiller, n'était plus là. Ma mère avait remarquée mon escapade nocturne. En frissonnant, je me rendit dans le salon. Ma mère était là, assise sur le canapé, une tasse de café à la main. En me voyant, elle se leva, furibond, et commença à me dire combien j'était irresponsable. Elle me laissa à peine le temps de m'expliquer.

    << Je voulais juste retrouver Iris. >> tentais-je de m'expliquer.

    Mais, elle n'en avait rien à faire. Elle me sermonna de plus belle.

    << Tu ne comprends jamais rien de toute façon! >> criai-je avant de partir m'enfermer dans ma chambre, les larmes aux yeux. Elle ne comprenait rien. Elle ne savait rien. Pour elle, Lavande et Iris c'était tout. Pleurant à chaudes larmes, j'était recroquevillée sur mon lit. Lavande viens bientôt me consoler avec ses caresses et ses ronronnements, mais effondrée. Où était Iris? Je prit alors mon cahier et commença à conter ma situation. C'était tout ce que je pouvais faire. Ecrire était mon seule moyen de communiquer. Je décrivis ma peine, ma douleur, mon chagrin. C'était comme si j'avais perdu une partie de moi. Puis, je laissa mon cahier ouvert  la bonne page, me disant que si ma mère tombait dessus, elle serait plus compréhensible. Puis, lentement, je m'endormis, lové contre Lavande. je rêva d'Iris, de sa petite bouille de chiot, de ses mimiques.... Je ne m'était jamais sentie aussi seule et abandonnée.